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Strasbourg demande à Rangoun de libérer les journalistes Reuters
information fournie par Reuters 13/09/2018 à 13:30

STRASBOURG DEMANDE À RANGOUN DE LIBÉRER LES JOURNALISTES REUTERS

STRASBOURG DEMANDE À RANGOUN DE LIBÉRER LES JOURNALISTES REUTERS

STRASBOURG (Reuters) - Le Parlement européen a demandé jeudi à la Birmanie de libérer les deux journalistes de l'agence Reuters condamnés à sept ans de prison pour détention de secrets d'Etat et d'abandonner les charges pesant sur eux.

Wa Lone et Kyaw Soe Oo, respectivement âgés de 32 et 28 ans, ont été arrêtés en décembre dernier alors qu'ils enquêtaient sur l'assassinat de dix Rohingyas, des musulmans apatrides, à Inn Din, un village de l'Etat de Rakhine ou Arakan, dans l'ouest du pays.

Les eurodéputés demandent aux autorités birmanes de les libérer "immédiatement et sans condition", en soulignant "que la liberté des médias et un journalisme critique sont des piliers essentiels de la démocratie".

Ils invitent Rangoun à "réviser ou à modifier toutes les lois sur les secrets officiels qui ne sont pas conformes aux normes internationales et qui sanctionnent ou violent le droit à la liberté d'expression, de réunion pacifique et d'association".

S'adressant à la Commission européenne, le Parlement invite celle-ci à lancer une enquête "au titre des mécanismes prévus dans l'accord du régime 'tout sauf les armes' afin de revoir les préférences commerciales accordées au Myanmar/à la Birmanie".

Le Parlement rappelle que la mission internationale indépendante d'établissement des faits, mandatée par les Nations unies pour faire la lumière sur les massacres dans l'ouest du pays, a imputé des faits de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité aux forces de sécurité birmanes et à des groupes armés non étatiques.

Accusée par la communauté internationale d'inertie devant ces événements, la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix, a déclaré jeudi que la condamnation de deux journalistes n'était pas liée à la liberté d'expression et qu'ils pouvaient faire appel de cette décision de justice.

(Gilbert Reilhac, édité par Julie Carriat)

1 commentaire

  • 13 septembre 13:52

    ils pourraient aussi demander la liberation des prisonniers de guantanamo detenus depuis 15 ans sans etre meme jugés


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