« C'est peut-être la mort du diesel », a commenté pour l'AFP Willi Diez, expert de l'Institut pour l'économie de l'automobile (Ifa), basé en Allemagne. Selon lui, « les acheteurs sont très déstabilisés parce que personne ne sait ce qui va se passer » et cela aura un impact sur le marché allemand, le plus grand d'Europe, mais « vraisemblablement aussi sur les autres marchés européens ». Il souligne que les constructeurs « ne vont plus beaucoup investir » dans cette technologie, « si bien que le diesel pourrait disparaître du marché sur les dix prochaines années ».
Plus de voitures diesel dans Paris en 2024
Dénoncées par de nombreuses associations environnementales pour leurs rejets de particules fines et d'oxydes d'azote, les motorisations diesel sont de plus en plus montrées du doigt. En France, la mairie de Paris a par exemple décidé d'interdire les diesel d'avant 2005 à partir du premier semestre 2019 et d'aller vers l'interdiction totale des voitures diesel en 2024.
Retournement du marché
Ces motorisations, qui émettent moins de CO2 que leurs équivalents essence, étaient pourtant encouragées jusqu'à récemment par les pouvoirs publics européens, à l'aide de différents dispositifs dont la fiscalité des carburants. Mais l'affaire des moteurs truqués de Volkswagen, révélée en 2015, a démontré que pour l'ensemble de l'industrie, fraude ou pas, le diesel...
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