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SNCF: Philippe prend des engagements encore imprécis, dit l'Unsa
information fournie par Reuters 07/05/2018 à 10:30

SNCF: PHILIPPE PREND DES ENGAGEMENTS ENCORE IMPRÉCIS, SELON L'UNSA

SNCF: PHILIPPE PREND DES ENGAGEMENTS ENCORE IMPRÉCIS, SELON L'UNSA

PARIS (Reuters) - Edouard Philippe a pris lundi des engagements lors de son premier rendez-vous avec les syndicats de la SNCF mais sans donner de précisions, notamment sur le montant de la dette que devrait reprendre l'Etat, ont déclaré les représentants de l'Unsa.

Selon eux, des discussions se poursuivront d'ici au passage du projet de réforme du système ferroviaire au Sénat, à partir du 23 mai en commission et du 29 mai en séance publique.

"Pour résumer ce matin : quelques ouvertures en termes de discussions qui devraient être menées dans le courant du mois de mai d'ici le débat au Sénat mais pas de garanties, en tout cas suffisamment précises", a déclaré le secrétaire général de l'Unsa, Luc Bérille, à l'issue de la rencontre.

"Nous jugerons sur pièce", a-t-il ajouté.

Au Sénat, le gouvernement pourrait introduire de nouveaux amendements, qui s'ajouteraient à ceux validés à l'Assemblée nationale.

Le syndicat réformiste, deuxième organisation à la SNCF, a ouvert le bal des entretiens avec Edouard Philippe, avant la CGT, la CFDT, Sud et Force ouvrière, après plus d'un mois de grève par intermittence sur le réseau ferroviaire.

Selon les représentants de l'Unsa, le chef du gouvernement a abordé la question de la dette de la SNCF - 47 milliards d'euros pour le seul réseau - sans faire d'annonces circonstanciées.

"Pas de montant précis sur la reprise, un calendrier qui s'échelonnerait du 1er janvier 2020 à 2022 mais également l'indication qui a été donnée : ce sera une reprise progressive et substantielle, (...) qui permettrait d'ici à 2020 d'assurer l'équilibre financier de la SNCF", a déclaré Roger Dillenseger, secrétaire général de l'Unsa Ferroviaire.

L'ensemble des organisations attend des engagements chiffrés de l'exécutif sur le sujet, mais aussi sur les futures négociations portant sur la convention collective et les accords d'entreprises appelés à remplacer le statut des cheminots.

Après la série de discussions à Matignon, les représentants des cheminots doivent se retrouver en interfédérale mercredi à 17h00 (15h00 GMT) au siège de la CGT pour décider de la suite à donner au mouvement social.

Edouard Philippe a répété à plusieurs reprises qu'il n'était pas question de revenir sur les grands principes de la réforme, à savoir l'ouverture à la concurrence, la fin du statut pour les nouvelles recrues et la réorganisation de la SNCF.

Opposée à ces mesures, l'intersyndicale a lancé le 3 avril une grève d'un type inédit à la SNCF, avec un calendrier de deux jours d'arrêt de travail sur cinq, qui doit reprendre ce lundi soir à 20h00 (18h00 GMT).

(Simon Carraud et Jean-Baptiste Vey, édité par Elizabeth Pineau)

3 commentaires

  • 07 mai 10:36

    bien sur pour l'euro symbolique tu trouve du monde et tu purge la boite de son personnel tu ne garde que le matériel les gens dans les autres services de l'état ou à la retraite au même tarif que tous


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