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Skripal: Washington accuse Moscou et va lui imposer des sanctions
information fournie par Reuters 08/08/2018 à 22:30

SKRIPAL: WASHINGTON ACCUSE MOSCOU ET VA LUI IMPOSER DES SANCTIONS

SKRIPAL: WASHINGTON ACCUSE MOSCOU ET VA LUI IMPOSER DES SANCTIONS

WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis ont établi que la Russie avait fait usage d'un agent innervant contre l'ex-agent double Sergueï Skripal et sa fille, et ont décidé d'imposer des sanctions contre ce pays pour son rôle dans cette affaire, a annoncé mercredi le département d'Etat américain.

Ces sanctions entreront en vigueur autour du 22 août, précise le département d'Etat.

"Les Etats-Unis ont établi(...)que le gouvernement de la Fédération de Russie avait utilisé des armes chimiques ou biologiques en violation du droit international, ou avait utilisé des armes chimiques ou biologiques mortelles contre ses propres ressortissants", a déclaré Heather Nauert, porte-parole du département d'Etat.

A en croire la chaîne de télévision américaine NBC, la première tranche de ces sanctions consisterait à interdire les licences d'exportation vers la Russie de produits américains jugés sensibles pour la sécurité nationale.

La deuxième tranche sera imposée trois mois plus tard si la Russie ne donne pas de garantie qu'elle n'utilisera pas d'armes chimiques à l'avenir et n'accepte pas des inspections des Nations unies. Cette seconde tranche pourrait consister en une réduction des relations diplomatiques, en une suspension de l'habilitation faite à Aeroflot de voler aux Etats-Unis, et en une réduction du commerce bilatéral.

Le rouble s'est rapproché mercredi d'un plus bas de deux ans et les autres actifs russes ont reculé également face à la perspective de sanctions américaines. ()

Sergueï Skripal, ancien agent double russe qui vit désormais en Angleterre, a été victime en mars d'une tentative d'empoisonnement au "Novitchok", tout comme sa fille Ioulia, dans une ville du sud de l'Angleterre. L'un et l'autre s'en sont sortis, après des semaines d'hospitalisation.

L'attaque, qui a été imputée par les services de renseignement britanniques à la Russie, a fait deux autres victimes, hospitalisées le 30 juin après avoir été en contact elles aussi avec du Novitchok. Dawn Sturgess, une femme de 44 ans, n'a pas survécu; Charlie Rowley, son compagnon âgé de 45 ans, s'est rétabli.

(Lesley Wroughton; Eric Faye pour le service français)

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