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Seuls 13% des Français ont rédigé leurs directives anticipées, dit le CCNE
information fournie par Reuters 21/05/2019 à 10:39

SEULS 13% DES FRANÇAIS ONT RÉDIGÉ LEURS DIRECTIVES ANTICIPÉES

SEULS 13% DES FRANÇAIS ONT RÉDIGÉ LEURS DIRECTIVES ANTICIPÉES

PARIS (Reuters) - Seuls 13% des Français ont rédigé leurs "directives anticipées" concernant leur fin de vie, a déclaré mardi le président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), sur fond d'un nouveau déchirement familial dans l'affaire Lambert.

"On a une loi Claeys-Leonetti qui est quelque chose de solide (...) mais qui n'est pas connue et qui n'est pas appliquée", a estimé Jean-François Delfraissy sur France Inter. "Seuls 60% des Français savent ce qu'il y a dans cette loi, 40% savent qu'il y a éventuellement des directives anticipées et 13% seulement des Français" ont rédigé leurs directives anticipées.

"Le chiffre était le même il y a trois ans, c'est le point fondamental, on a une loi qui n'est pas appliquée", a-t-il ajouté.

Prévu dans le cadre de la loi Leonetti de 2005 et confirmé dans la loi Claeys-Leonetti de 2016, le dispositif dit de "directives anticipées" permet à toute personne majeure de faire une déclaration écrite afin de préciser ses souhaits concernant sa fin de vie.

Ce document, daté et signé, doit permettre aux médecins le moment venu de prendre leurs décisions sur les soins à donner si la personne ne peut plus exprimer ses volontés.

Les "directives anticipées" s'imposent - les médecins peuvent seulement y déroger "en cas d'urgence vitale le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation" ou lorsque les directives anticipées apparaissent "manifestement inappropriées ou non conforme à la situation médicale".

La question de ces directives a ressurgi avec le nouveau rebondissement survenu dans l'affaire Vincent Lambert, du nom de ce patient tétraplégique, victime en 2008 d'un accident de la route et en étant végétatif depuis onze dans.

Son sort oppose ses parents, proches des milieux catholiques traditionalistes, qui refusent l'arrêt des traitements, à son épouse, cinq de ses frères et soeurs et un neveu qui veulent qu'on le laisse mourir, conformément à ce qu'étaient, selon eux, ses valeurs.

Lundi soir, la cour d'appel de Paris a ordonné à la surprise générale la reprise des traitements que l'hôpital de Reims (Marne) avait entrepris de suspendre dans la matinée.

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 21 mai 11:10

    Et alors vous faites des directives anticipées écrites et si la personne qui découvre ce document le n'est pas d'accord et le déchire on fait quoi....On devrais pouvoir faire ces directives sur sa carte vitale afin que tout les médecins y ait accès.


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