En Belgique, un prêtre va être poursuivi par un tribunal correctionnel pour « abstention coupable » pour n'avoir pas alerté des envies suicidaires d'un homme, rapporte La Libre
. Les faits remontent à 2015. Alexander Stroobandt est alors aumônier dans une maison de repos quand un homme de 54 ans lui fait part de son intention de se suicider, au cours d'une conversation téléphonique, et passe effectivement à l'acte ensuite. « Jamais, je n'ai songé à appeler la police. J'étais tenu par le secret de la confession. Mon interlocuteur s'est adressé à moi en toute confiance », explique-t-il. Mais la veuve du quinquagénaire ne l'entend pas de cette façon : « Le secret de la profession est-il à ce point sanctifié qu'on puisse mettre un être humain en danger ? Je ne conçois pas les choses de cette façon. »
Mais qu'en dit le droit exactement ? Le droit canonique, celui de l'Église catholique, est très clair sur la question, rapportait La Croix en 2016 : « Le secret sacramentel est inviolable?; c'est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d'une autre manière et pour quelque cause que ce soit. » « Le secret de la confession garantit la liberté de la personne dans sa relation à Dieu. Ce n'est pas au prêtre que parle le pénitent, mais à Dieu lui-même », expliquait alors le...
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