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Raphaël Pitti: «Syrie: Idleb ne doit pas être le cimetière de nos valeurs»
information fournie par Le Point 22/08/2019 à 20:35

Alors que le régime syrien vient de prendre le contrôle de la ville de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idleb (nord-ouest de la Syrie) qui lui échappe encore, la situation des civils est catastrophique affirme Raphaël Pitti, médecin humanitaire qui a effectué une vingtaine de missions en Syrie avec l'UOSSM, Union des organisations de secours et soins médicaux, une ONG internationale.Le Point : Damas a lancé une vaste offensive pour reconquérir la poche d'Idleb tenue par les djihadistes et les rebelles soutenus par la Turquie. Quelle est la situation sur place ?Raphaël Pitti : C'est un drame. Damas et Moscou ont choisi de terroriser la population en bombardant tous les endroits où les civils se sont réfugiés. Ils ne visent pas les groupes armés, mais des lieux de vie. Les centres médicaux que nous soutenons et dont certains sont financés par des aides gouvernementales françaises sont régulièrement et particulièrement pris pour cible. L'idée de Damas, avec l'aide de Moscou, c'est de maintenir les trois millions de personnes, dont deux millions de déplacés, en état de choc permanent par des bombardements aléatoires et quotidiens. La province d'Idleb ressemble aujourd'hui à un cul-de-sac puisque la frontière avec la Turquie est totalement hermétique pour les civils. Il y a un million d'enfants et la cinquantaine de structures de soins sont totalement sous-équipées pour traiter les pathologies les plus ordinaires.L'aide humanitaire...

1 commentaire

  • 22 août 21:25

    Idleb ne constitue en rien un lieu où il faut invoquer « nos valeurs » alors qu'il s'agit d'un nid de frelons réunissant des individus barbares et sans aucune humanité.


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