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Radicalisation islamiste: quand les chefs de la police se croyaient à l'abri
information fournie par Le Point 09/10/2019 à 15:05

En juin dernier Le Point publiait les conclusions d'une enquête parlementaire sur l'État face à la radicalisation islamiste. Le rapport, rédigé par les députés Éric Diard (LR) et Éric Poulliat (LREM), dessinait un inventaire méticuleux et inquiétant de la préparation ? parfois impréparation ? des services de l'État face à la radicalisation de ses propres agents. Les services de police semblaient alors faire partie des bons élèves? Nous nous sommes replongés dans les auditions réalisées dix mois avant l'attaque de la préfecture de police de Paris. Morceaux choisis.« On peut être un agent zélé et dissimuler des activités souterraines dangereuses sans aucun lien avec le comportement au sein du service public », expliquait alors le préfet de police de l'époque Michel Delpuech, depuis limogé pour sa gestion des manifestations de Gilets jaunes et le saccage de l'Arc de triomphe. ?Pour Éric Morvan, directeur général de la police nationale (DGPN), la culture de corps et les dispositifs de détection d'agents potentiellement radicalisés semblaient plutôt efficaces : « Il y a un mécanisme assez protecteur.Parmi les 150 000 agents de la police nationale, nous n'avons que 28 dossiers ouvertsComme la police nationale implique un travail d'équipe, on a aussi des alertes qui nous viennent des collègues, à bon ou à mauvais escient », déclarait-il devant les députés, « s'agissant de la radicalisation islamiste, nous ne souffrons...

1 commentaire

  • 09 octobre 16:05

    "le système de détection presque trop performant" ! Tu parles !


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