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Quelle Constitution pour l'Algérie de l'après-Bouteflika?
information fournie par Le Point 13/01/2020 à 13:27

La dernière « réforme » constitutionnelle en Algérie date de février 2016. Sous la présidence Bouteflika, il a été décidé, principalement, de rétablir la limitation des mandats à deux seulement après avoir fait sauter le verrou de cette mesure en 2008 afin que Bouteflika puisse se représenter une troisième fois. Un autre amendement retient l'attention, l'introduction de l'article 51 qui prive les binationaux d'occuper de hautes fonctions publiques. Une disposition vivement critiquée surtout par la diaspora algérienne à travers le monde, qui se voit ainsi réduite au statut de « demi-citoyen ».Lire aussi Premier gouvernement Tebboune : sept éléments à retenirCe que veut changer TebbouneÀ l'époque aussi, ce triturage de la Constitution a été dénoncé par l'opposition, habituée aux manies de l'ex-président qui n'hésitait pas à amender le texte fondamental selon ses désirs et lubies. Depuis son élection-désignation en avril 1999, Bouteflika ne cessait de brocarder la Constitution pas assez « présidentielle » à son goût, allant jusqu'à adopter un décret, le 99-240 le 27 octobre 1999, lui permettant de désigner directement tous les responsables civils et sécuritaires. Le souci est que, malgré les remontrances de Bouteflika, la Constitution de 1996 est « présidentialiste » offrant au chef de l'État une mainmise totale sur toutes les institutions et neutralisant tout contre-pouvoir.« Le vrai problème est que...

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