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Quand Abdourahman A. Waberi se raconte à sa fille
information fournie par Le Point 14/11/2019 à 17:56

« Je m'appelle Aden Robleh. Les enfants de mon quartier, eux, m'appelaient le Gringalet ou l'Avorton. (?) C'est parce que tu m'as posé une question qui me tenait à c?ur que ce passé m'est revenu avec une certaine fraîcheur. C'est pourquoi je le partage avec toi, ma douce Béa. » La question que sa petite fille pose à son écrivain de papa, la voici : « Pourquoi tu danses quand tu marches ? » Jolie formule pour interroger cet adulte qui boîte depuis l'âge de 7 ans, ce papa né à Djibouti, et qui n'a jamais exploré de front l'autobiographie dans son ?uvre, de Cahiers nomades à La Divine Chanson en passant par le fameux Aux États-Unis d'Afrique. Il était donc donc temps de revenir au pays, encore sous la coupe de la France, quand il y voit le jour en 1965 (l'indépendance date de 1977) dans une famille modeste d'un quartier périphérique.Lire aussi Prix Renaudot : qui sont les auteurs encore en lice? ?Lire aussi Ateliers de la pensée : ce qui s'est dit d'essentiel la première nuitAden naît maladif et sa mère, sans cesse paniquée, ne sait que faire de ce petit qui pleure et souffre. Elle ne sait lui donner ni tendresse ni amour, et le dépose dans les bras de sa grand-mère, que l'enfant surnomme Cochise, en hommage au grand chef indien. C'est elle qui lui donnera le goût des histoires. Quant au père, si grand et sec qu'on l'appelle « papa la tige », il travaille tant que son fils ne l'aperçoit que fugacement. Ce qui sauve...

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