POURSUITE DE LA GRÈVE VOTÉE DANS QUATRE RAFFINERIES
PARIS (Reuters) - Les employés de quatre des sept raffineries pétrolières françaises ont voté la poursuite de la grève enclenchée mercredi pour faire entendre leurs revendications salariales dans des négociations professionnelles.
"Tout est bloqué" à la raffinerie Total de Grandpuits, en Seine-et-Marne, et le site pourrait se retrouver à court de pétrole brut d'ici dimanche à la mi-journée, a déclaré à Reuters Thierry Defresne, représentant de la CGT Total.
Le syndicat prévoit de proposer au vote samedi soir un "planning d'arrêts" de production : "On veut un mouvement global et on ne veut pas laisser Grandpuits aller dans le mur tout seul", a déclaré Thierry Defresne.
Deux des six raffineries qui étaient en grève jeudi ont voté la suspension du mouvement, celle de Donges (Loire-Atlantique) gérée par Total et celle de Fos-sur-Mer exploitée par Exxon Mobil, a-t-il précisé.
Dans la soirée de jeudi, la CGT et FO avaient appelé à intensifier la grève, pour protester contre le refus de l'Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) de maintenir certaines primes dans la convention collective du secteur et contre un relèvement proposé des salaires minima conventionnels de 1,5%, dénoncé comme trop faible et inférieur à l'inflation.
(Gus Trompiz, édité par Julie Carriat et Yves Clarisse)
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