À l'occasion de la troisième biennale des photographes du monde arabe, le nouveau directeur de la MEP Simon Baker a donné carte blanche à Hassan Hajjaj. Ce dernier s'approprie les lieux, transformant la MEP dans l'esprit de son riyad de Marrakech. Des bancs faits de cageots de sodas en plastique couverts de coussins en tissu ou toiles de récupération, des pots de peinture transformés en tabourets? L'artiste récupère, accumule les objets du quotidien, joue de tous les clichés, les détourne. Un panneau de signalisation sert de table, des boîtes de conserve deviennent des lustres et des couvertures bleu pastel à grosses fleurs sont transformées en djellabas.Lire aussi Diaspora ? Hassan Hajjaj : il met le Maghreb dans son pop artPour sa première rétrospective en France, Hassan Hajjaj présente 300 photos. Ce n'est qu'au dernier étage que l'on retrouve les clichés de quelques stars qui sont passées dans son studio de Marrakech ou de Londres. Vous ne verrez pas celle de Madona, transformée en beauté berbère, ni celle de la joueuse de tennis Maria Sharapova en habits traditionnels. Les photos choisies par l'artiste sont celles qui représentent le Maroc à ses yeux. Il s'adresse aux jeunes, aux femmes et aux hommes comme lui d'origine arabe ou marocaine, qui peuvent s'identifier.Né à Larache, en 1961, au nord du Maroc, Hassan quitte son village à 13 ans pour émigrer à Londres avec sa famille. « Nous vivions à sept dans une seule pièce », se...
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