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Migrants: Castaner revient sur la polémique des ONG "complices"
information fournie par Reuters 09/04/2019 à 21:59

MIGRANTS: CASTANER REVIENT SUR LA POLÉMIQUE DES ONG "COMPLICES"

MIGRANTS: CASTANER REVIENT SUR LA POLÉMIQUE DES ONG "COMPLICES"

PARIS (Reuters) - Christophe Castaner explique mardi n'avoir jamais mis en doute la sincérité des ONG, après la polémique déclenchée par ses propos vendredi à l'issue d'une réunion des ministres du G7 sur leur "complicité" à l'égard des passeurs.

L'association de secours en mer aux migrants, SOS Méditerranée, l'a appelé à retirer ses propos, où il faisait état de "contact téléphonique direct avec des passeurs qui facilitaient le départ des migrants depuis les côtes libyennes" et estimait que "les ONG, dans ce cas-là, ont pu se faire complices des passeurs".

L'association estime dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur qu'"aucune de ces accusations n'a jamais été démontrée ni étayée par la moindre preuve".

"Mon propos sur le rôle des ONG pour sauver des vies ne souffre d'aucune ambiguïté. Je n'ai jamais remis en doute la sincérité des ONG", a déclaré Christophe Castaner dans une vidéo publiée sur son compte Twitter, où il dénonce des "contre-vérités".

"Il est documenté qu'il y a eu dans certains cas, des interactions de fait entre des passeurs et certaines ONG", ajoute-t-il cependant. "Ces faits je ne les invente pas (...) ils proviennent notamment de deux rapports de Frontex en novembre et décembre 2016."

Aucun rapport public de l'agence de garde-frontières et de garde-côtes ne mentionne de tels contacts, mais en décembre 2016, le Financial Times avait fait état de ces informations, citant des rapports "confidentiels" de Frontex.

Dans une analyse des risques pour 2017, publiée en février 2017, l'agence estimait que "toutes les parties prenantes aux opérations de recherche et secours en Méditerranée centrale, aident involontairement des criminels à atteindre leurs objectifs à un coût minimal et renforcent leur modèle économique en augmentant leurs chances de réussite".

Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) évalue à 352 le nombre de décès en Méditerranée cette année, plus de 2.200 personnes y sont mortes l'an dernier.

(Julie Carriat, édité par Eric Faye)

2 commentaires

  • 10 avril 06:53

    dans ce cas pourquoi il ne les débarque pas en tunisie? soit disant qui respecte le droit international.


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