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Maroc: «La dépénalisation de l'avortement est encore loin d'être une réalité»
information fournie par Le Point 19/10/2019 à 08:20

Depuis deux jours, une image fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Celle de Hajar Raissouni, un voile gris sur la tête, tout sourire. Sa main droite fait le « V » de la victoire. La jeune femme est heureuse et elle a une bonne raison. Le roi Mohammed VI l'a graciée elle, son fiancé, son gynécologue, un anesthésiste et la secrétaire médicale, de leur peine de prison, annoncée à l'issue d'un procès où ils étaient jugés pour, entre autres, « avortement illégal ». Hajar Raissouni avait dénoncé un « procès politique », assurant depuis le début avoir été traitée pour une hémorragie interne, ce que son gynécologue avait confirmé devant le tribunal.Dès leur arrestation, fin août, c'est l'indignation auprès d'une partie de la société civile. Un manifeste de 490 « hors-la-loi », initié par les deux écrivaines Leila Slimani et Sonia Terrab, et signé par des acteurs politiques, des personnalités et des intellectuels notamment, récolte en quelques jours plus de 10 000 signatures. Est-ce lui qui a fait plier le roi du Maroc ? L'effervescence autour de l'affaire fera-t-elle émerger un nouveau débat dans le royaume ? Marc-Éric Gruénais, docteur en anthropologie sociale et auteur de nombreuses études sur les systèmes de santé en Afrique, répond au Point Afrique.Le Point Afrique : La grâce royale de Hajar Raissouni est-elle inédite ?Marc-Éric Gruénais : Pas vraiment. C'est devenu une habitude au Maroc. Quand un...

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