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Macron explique son refus d'accueillir l'Aquarius en France
information fournie par Reuters 25/09/2018 à 20:46

MACRON EXPLIQUE SON REFUS D'ACCUEILLIR L'AQUARIUS EN FRANCE

MACRON EXPLIQUE SON REFUS D'ACCUEILLIR L'AQUARIUS EN FRANCE

NATIONS UNIES (Reuters) - Emmanuel Macron a expliqué mardi son refus d'accueillir l'Aquarius par sa volonté de protéger le droit international des provocations politiques et de ne pas renforcer l'extrême droite en France en ouvrant grand les portes du pays.

La France, l'Espagne, le Portugal et l'Allemagne se sont engagés à accueillir les 58 migrants secourus par le navire humanitaire, après des heures d'incertitude sur sa destination.

"Accueillir l’Aquarius n’était pas conforme aux règles humanitaires" et au droit, qui imposent l'accueil des migrants dans le port sûr le plus proche, a souligné le président français lors d'une conférence de presse aux Nations unies.

Il s'agit aussi de refuser "les provocations des extrêmes", a-t-il dit, semblant faire allusion au ministre de l'Intérieur italien, Matteo Salvini, qui a fermé les ports italiens à ces bateaux, obligeant les Européens à trouver à plusieurs reprises des solutions d'urgence.

Par ailleurs, "je suis conscient des tensions qui existent aussi dans notre pays. Si je me mets à dire 'la France devient le port d’accueil de tous les bateaux qui partent d’Afrique', d’abord ça n’est pas une solution à laquelle je crois et ensuite ça n’est pas soutenable même politiquement en France pour nos propres équilibres", a poursuivi Emmanuel Macron.

"L’humanisme, ça n’est pas le bon sentiment", a-t-il encore déclaré, alors que de nombreuses voix se sont élevées en France pour le presser d'accueillir le navire et ses occupants.

"Les bons sentiments faciles (...) sont sans lendemain et si je suivais cette voie elle ferait basculer le pays vers les extrêmes", a-t-il ajouté.

(John Irish, avec Jean-Baptiste Vey à Paris, édité par Simon Carraud)

6 commentaires

  • 25 septembre 22:28

    L'équipage du bateau doit être constitué de déclassés sociaux , payés par des grands argentiers comme Soros : leurs buts, casser la nation , jouer contre la volonté populaire,et trouver une illusoire reconnaissance sociale auprès des" bobos" .


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