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Les grandes villes invitées à devenir "zones à faibles émissions"
information fournie par Reuters 20/07/2018 à 13:21

LES GRANDES VILLES INVITÉES À DEVENIR "ZONES À FAIBLES ÉMISSIONS"

LES GRANDES VILLES INVITÉES À DEVENIR "ZONES À FAIBLES ÉMISSIONS"

PARIS (Reuters) - Les grandes villes françaises seront bientôt invitées à se transformer en "zones à faibles émissions", a annoncé vendredi le gouvernement, qui souhaite généraliser le dispositif servant à bannir les véhicules les plus polluants.

Le futur projet de loi d'orientation des mobilités, qui doit être présenté à la rentrée, demandera à toutes les agglomérations de plus de 100.000 habitants d'étudier cette possibilité, la décision appartenant aux collectivités.

Pour l'heure, seuls Paris et Grenoble se sont dotés de telles zones, répandues ailleurs en Europe.

Le gouvernement voit là un moyen d'améliorer la qualité de l'air, en priorité dans les 15 zones d'Île-de-France, de Provence-Alpes-Côte d'Azur ou d'Auvergne-Rhône-Alpes où les dépassements de seuil de pollution valent à la France d'être placée sous la surveillance de l'Union européenne.

"En 2020, nous aurons déployé ensemble (avec les collectivités-NDLR) des zones à faibles émissions a minima dans un premier temps (...) dans toutes les zones les plus polluées concernées par les contentieux", a déclaré le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot.

"On appelle toutes les grandes collectivités volontaires à rentrer dans cette démarche", a-t-il ajouté.

Les véhicules considérés comme les plus polluants selon la classification de la vignette crit'Air sont interdits d'accès dans les zones à faibles émissions, selon des modalités - dates ou plages horaires - laissées à la discrétion des collectivités.

La généralisation de ces zones est l'un des volets du plan présenté vendredi visant à doper l'usage des modes de transports les plus vertueux et, a contrario, à rendre obsolète le modèle de la voiture individuelle classique.

Les mesures dévoilées par Nicolas Hulot et la ministre des Transports, Elisabeth Borne, ont pour but de faciliter le recours au covoiturage ou aux voitures propres, via le déploiement de bornes de recharge électrique.

Le gouvernement promet également de maintenir les primes à la conversion pour les automobilistes changeant de véhicule ainsi que le bonus-malus écologique, avec un durcissement graduel du malus sur la durée du quinquennat.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l'air est responsable de la mort de 48.000 personnes chaque année en France

(Simon Carraud, édité par Yann Le Guernigou)

3 commentaires

  • 20 juillet 13:45

    Quant aux chiffres de l'OMS ils sont complètement fantaisistes et je mets au défi cet organisme (et tous les organismes écolos qui s'appuient sur ces mêmes données) de me démonter objectivement par des faits avérés la véracité de ces chiffres. Ce n'est pas parce qu'il y a des décès pendant des crises de pollution que l'épisode de pollution est la cause du décès n'en déplaise aux pseudo-scientifiques de l'OMS.


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