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Les dessous de l'opération «mains propres» en Algérie
information fournie par Le Point 01/05/2019 à 12:57

« Imaginez un peu un magistrat qui a passé quinze ans de sa carrière brimé, saqué, muté loin de son foyer. Qu'est-ce que vous croyez ? Aujourd'hui, c'est lui qui met la pression pour que les dossiers soient traités, pour que les décideurs politiques qui ont menacé sa famille soient entendus par la justice? » Dans les coulisses de la vaste offensive judiciaire lancée par le pouvoir en place depuis le départ d'Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril, une source proche de certains dossiers liés à des affaires de corruption s'est confiée au Point Afrique. « Les instructions révèlent chaque jour de nouveaux éléments. Le travail est énorme. Mais il y a eu trop d'argent sale, c'est la survie de l'économie qui est en jeu. »Lire aussi Algérie : Issad Rebrab, le PDG du plus grand groupe privé, incarcéréLire aussi L'Algérie fascinée par ses grands patrons« C'est la survie de l'économie qui est en jeu  »Selon Djilali Hadjadj, porte-parole de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), ce sont 60 milliards de dollars qui auraient été détournés en quinze ans, un chiffre auquel il faut ajouter l'argent de la fuite des capitaux, de l'évasion fiscale et autre blanchiment d'argent. Après une première tentative ratée en 2017 ? le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune qui voulait « séparer l'argent et la politique » avait perdu la bataille contre les forces de l'argent, ces oligarques infiltrés au plus haut...

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