Il y a, bien évidemment, le statut des cheminots. C'est l'un des points-clés de la réforme de la SNCF telle que le gouvernement l'a engagée. Mais Emmanuel Macron voit plus large. Le chef de l'État veut inciter la SNCF à se réformer en profondeur pour que l'entreprise publique se prépare à l'arrivée de la concurrence en s'alignant sur les standards des autres compagnies ferroviaires. Et, à cet égard, les chiffres sont parfois cruels.
La SNCF (par le biais de Gares et Connexions) gère ainsi des gares fantômes, dont certaines sont fréquentées par moins de dix personnes par an... La ponctualité des trains est aussi à parfaire, tout comme l'effort consacré au fret (activité qui s'écroule) ou celui investi dans la réduction de la dette. En revanche, il est une tendance catastrophique qui ne devrait pas s'améliorer avec la grève tournante annoncée par les syndicats de cheminots à partir du début du mois d'avril : les plus de 363 000 jours de travail perdus l'an dernier à cause des mouvements sociaux !
Lire aussi La « grille de loto » du calendrier de la grève à la SNCF
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer