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Le gotha des entreprises mondiales réuni à Paris avant Davos
information fournie par Reuters 22/01/2018 à 11:06

LE GOTHA DES ENTREPRISES MONDIALES RÉUNI À PARIS AVANT DAVOS

LE GOTHA DES ENTREPRISES MONDIALES RÉUNI À PARIS AVANT DAVOS

PARIS (Reuters) - Quelque 140 dirigeants de multinationales se retrouvent ce lundi pour un mini-sommet sous les ors du château de Versailles à l'invitation d'Emmanuel Macron qui tente depuis son élection de convaincre chefs d'entreprises et investisseurs de miser sur la France dans un contexte post-Brexit.

Deux jours avant le forum économique mondial de Davos en Suisse, ce sommet de l'attractivité économique baptisé "Choose France" ("Choisissez la France") réunira notamment les dirigeants de Goldman Sachs Lloyd Blankfein, de JP Morgan Jamie Dimon et de Facebook Sheryl Sandberg.

Les groupes Rolls Royce, SAP, UPS, Bosch, GlaxoSmithKline, Novo Nordisk, Novartis, Cisco, Google, Alibaba ou JD.com seront également présents.

Au-delà du symbole, quatre ou cinq projets seront annoncés à cette occasion, d'ampleur "significative et emblématique" et probablement deux annonces dans les secteurs du numérique, de l'innovation et de l'intelligence artificielle, selon l'Elysée.

Après un déjeuner avec le Premier ministre Edouard Philippe, les dirigeants d'entreprises s'entretiendront avec une quinzaine de ministres et d'institutions - Agence des participations de l'Etat (APE), Bpifrance et Business France- à Versailles.

Ils seront rejoints en fin de journée par Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat aura ensuite une série d'entretiens, avec Sheryl Sandberg (Facebook), Sundar Pichai (Google), Vasant Narasimhan (Novartis) et Bill McDermott (SAP).

Ce "lundi, dans le monde économique mondial, c'est en France qu'il faudra être", souligne-t-on à l'Elysée. "L'enjeu n'est pas de parler à des CEO (...), l'enjeu, au-delà de l'explication, c'est d'avoir ces projets et de les faire investir en France".

INVESTISSEMENT DE TOYOTA ?

Parmi les annonces attendues lundi, celle du constructeur japonais Toyota qui selon Les Echos devrait officialiser son intention d'investir 400 millions d'euros dans son usine d'Onnaing (Nord) pour fabriquer un nouveau véhicule.

Le groupe n'a pas voulu confirmer cette information mais la venue d'Emmanuel Macron sur place en début d'après-midi alimente toutes les spéculations autour de cet investissement qui pourrait se traduire par la création de près de 700 emplois.

Dans un communiqué publié dans la nuit, Facebook a de son côté annoncé son intention d'investir 10 millions d'euros en France via son centre de recherche dans le domaine de l'intelligence artificielle.

Cette annonce "envoie le signal de la compétitivité de la France sur l'intelligence artificielle, c'est très important", se félicite-t-on à l'Elysée.

Si ce type d'opération de communication n'est pas inédit - il existait déjà sous François Hollande et Nicolas Sarkozy -, il l'est par le nombre de participants et leur diversité. La moitié des dirigeants présents sont à la tête d'entreprises européennes, 25% d'entreprises américaines et 25% de groupes d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie.

Le chef de l'Etat n'en est pas à son premier coup d'essai en terme d'offensive diplomatique et économique. En octobre, il avait déjà réuni une vingtaine de grands investisseurs internationaux pour un dîner à l'Elysée au cours duquel il avait mis en avant les réformes adoptées depuis son arrivée à l'Elysée, notamment celle du code du Travail.

Selon un sondage Ipsos publié en décembre, l'effet "Macron" sur les investisseurs commencerait à prendre. Soixante pour cent des responsables d’entreprises étrangères implantées en France interrogés estimaient que le pays était attractif depuis l'élection présidentielle, contre 36% en 2016.

(Marine Pennetier et Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)

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