Le Centre de détention de Tokyo, dans le quartier de Kosuge, rendu célèbre par l'affaire Ghosn, a ouvert lundi ses portes à quelques journalistes étrangers avec l'espoir de faire taire les critiques sur les conditions de vie à l'intérieur.Une prison sans barreaux aux fenêtres ni mur d'enceinte, des sols qui brillent, des parois immaculées, des cellules propres et des équipements médicaux dernier cri: c'est ici que le magnat de l'automobile Carlos Ghosn, soupçonné de malversations financières a passé plus de 120 jours au total.L'incarcération en ces lieux de l'ex-puissant patron de l'alliance Renault-Nissan a suscité un déchaînement de critiques mondiales sur la dureté des règles pénitentiaires en vigueur au Japon et sur son système judiciaire qualifié de "justice de l'otage" par laquelle un suspect pourrait être détenu indéfiniment dans l'attente d'une confession."Nous pensons que les conditions de détention sont bonnes", affirme cependant le directeur, Shigeru Takenaka.Ce site gris, dont les bâtiments modernes ont été achevés en 2012, a une capacité de 3.010 détenus, mais n'est occupé qu'à moins de 60 % avec 1.758 occupants.Leur nombre (2.211 en 2008) a décru pour se stabiliser depuis 2013 à peu près à ce niveau, explique M. Takenaka.Hygiène et nutritionL'ensemble est composé d'un bâtiment principal, en forme de croix, et de diverses constructions alentours, sur un terrain de plus de 150.000 m2.La discipline transpire de...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer