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Larcher ne "transigera pas" sur le nombre de parlementaires
information fournie par Reuters 04/09/2019 à 12:28

LARCHER NE "TRANSIGERA PAS" SUR LE NOMBRE DE PARLEMENTAIRES

LARCHER NE "TRANSIGERA PAS" SUR LE NOMBRE DE PARLEMENTAIRES

PARIS (Reuters) - Le président (Les Républicains) du Sénat, Gérard Larcher, a déclaré mercredi qu'il ne "transigera[it]" pas sur le sujet de la représentation au Parlement de "tous les territoires" dans le cadre de la réforme en cours des institutions.

Lors de sa conférence de presse de rentrée au palais du Luxembourg, il a ainsi rejeté la proposition du gouvernement, présentée la semaine dernière en conseil des ministres, de réduire de 25% le nombre de députés et de sénateurs.

"Le sujet de la représentation, c'est un sujet sur lequel je le dis clairement : je ne transigerai pas", a-t-il déclaré.

"C'est clair, c'est mathématique : nous sommes favorables à l'ajustement du nombre de parlementaires, j'ai même prononcé le mot 'réduction', mais nous avons établi un chiffre non fondé sur le doigt mouillé : pas plus de 20 départements et de collectivités qui n'aient qu'un seul député et un seul sénateur, ça donne 281", a-t-il détaillé.

La France compte aujourd'hui 577 députés et 348 sénateurs. La proposition de réduction du gouvernement (433 députés, 261 sénateurs) est assez proche de celle du Sénat (468 députés, 281 sénateurs).

"On échouerait pour une différence de 20 sénateurs ? Voyons, voyons...", dit Gérard Larcher.

Gérard Larcher a également dit son attachement au maintien du système d'élection du Sénat, renouvelé par moitié tous les trois ans au suffrage universel indirect, via un collège de "grands électeurs".

Le président de la chambre haute s'est aussi déclaré hostile à l'idée de la ministre de la Justice de favoriser un accord entre le gouvernement et les assemblées avant de mettre les trois textes de loi relatifs à la réforme institutionnelle en débat dans les deux chambres.

Gérard Larcher s'est montré sceptique face à cette "petite nouveauté".

"Il faudrait d'abord un accord des assemblées préalable à toute discussion des textes ? C'est ignorer le Parlement", a-t-il jugé.

(Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet)

9 commentaires

  • 04 septembre 13:57

    Moi...,tous ces gents ils ne me dérangent pas , mais divisons par 4 tous leurs avantages ,rémunérations ....etc ...même les petites mains ....des copains ....des amis ....des proches se sucrent et ne foutent rien ....j'ai des noms!!! ....des salaires de 3/4000€ par mois ....de la gratte .... Arrêtons c'est notre fric .


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