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La reprise d'Ascoval pas menacée par les problèmes de British Steel, selon Bercy
information fournie par Reuters 22/05/2019 à 12:40

LA REPRISE D'ASCOVAL PAS MENACÉE PAR LES PROBLÈMES DE BRITISH STEEL, SELON BERCY

LA REPRISE D'ASCOVAL PAS MENACÉE PAR LES PROBLÈMES DE BRITISH STEEL, SELON BERCY

PARIS (Reuters) - Le placement de British Steel sous administration judiciaire en Grande-Bretagne ne remet pas en cause le plan de reprise de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), déclare mercredi le ministère de l'Economie et des Finances, qui confirme le soutien de l'Etat français à l'opération.

"L’État français maintient son soutien à British Steel Saint-Saulve (ex-Ascoval), dont le plan d’affaire à la reprise ne dépendait pas des activités britanniques du groupe, ni industriellement, ni pour son plan de financement qui n’est pas remis en cause", indique Bercy dans un communiqué.

Pour le ministère, le placement sous administration judiciaire de British Steel "n’inclut pas l’aciérie de British Steel Saint-Saulve qui est détenue par une autre société du groupe" et la maison mère du sidérurgiste britannique "a confirmé sa capacité à mener à bien la reprise d’Ascoval et à apporter les fonds nécessaires dans le calendrier prévu."

"Ce qui se joue en ce moment, c’est surtout l’avenir des activités sidérurgiques de British Steel au Royaume-Uni dans le contexte des incertitudes liées au Brexit et à leurs conséquences pour l’activité industrielle", dit-il, ajoutant :

"Nous sommes toujours confiants sur la pertinence de l’intégration de l’aciérie de Saint-Saulve avec les activités européennes de British Steel."

Désigné début mai pour la reprise d'Ascoval et de ses 268 salariés, British Steel a indiqué qu'il envisageait d'investir 45 à 50 millions d’euros à court terme à Saint-Saulve, l'Etat et les collectivités locales apportant 47 millions, pour un plan de financement total de 150 à 200 millions d'euros.

Les premiers fonds nécessaires à l'opération ont été débloqués la semaine passée par le groupe britannique et l'Etat français

(Myriam Rivet et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)

2 commentaires

  • 22 mai 18:23

    On rêve. J'espère que l'accord est fait sous réserves et garanties. En France une vente est effective dés l'échange des consentements. Le tribunal a -il autorisé la vente ou bien le mandataire à la signer?La question est dans la nuance.


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