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«La jeunesse iranienne ne veut plus des ayatollahs»
information fournie par Le Point 09/01/2020 à 08:26

Mahnaz Shirali est docteure en sociologie politique, enseignante à Sciences Po Paris et directrice d'études à l'Institut catholique de Paris. Elle a écrit plusieurs livres sur l'Iran contemporain. Elle relativise l'impact de la mort du général iranien Qassem Soleimani, le numéro deux officieux du régime de Téhéran. Son élimination par l'armée américaine, alors qu'il se trouvait à l'aéroport de Bagdad, a suscité une vive tension entre l'Iran et les États-Unis.Le Point : Comment interpréter l'impressionnante mobilisation populaire pour les obsèques du général Soleimani ?Mahnaz Shirali : Ce que nous avons vu, ce sont des images que la République islamique nous a envoyées et qu'elle contrôlait entièrement. Nous avons vu un raz-de-marée humain, filmé par la République islamique. Il est très difficile de juger de l'état d'une société à travers les images officielles. En Iran, comme dans le reste du Moyen-Orient, les funérailles sont une occasion de nourrir les participants aux obsèques, et on a vu ces derniers jours de grands camions qui distribuaient des repas à longueur de journée. C'est un détail mais qui a son importance car, en Iran, 75 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Il n'est pas difficile d'attirer de pauvres gens qui n'ont pas de quoi manger. En outre, beaucoup de participants aux funérailles étaient des fonctionnaires d'État qui avaient souvent été contraints d'y faire acte de présence. Des bus...

1 commentaire

  • 09 janvier 08:47

    Intéressant et symptomatique... Mais ils auront du mal à s'en débarrasser...


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