« Le dollar, c'est notre monnaie, c'est votre problème. » La formule célèbre de l'ancien secrétaire au Trésor américain John Connally, en 1971, semble plus que jamais d'actualité. Mercredi dernier, son lointain successeur Steven Mnuchin a lâché au sommet de Davos, en Suisse, qu'un dollar faible était bon pour les États-Unis. Une petite phrase jugée très peu diplomatique, les dirigeants du G20 s'étant engagés à éviter tout interventionnisme verbal sur leur monnaie pour éviter une guerre des devises. Donald Trump a d'ailleurs désavoué son ministre, jeudi, en précisant que le billet vert allait s'apprécier et qu'il était favorable à cette tendance.
Volonté d'influencer le taux de change ou pas, la faiblesse de la monnaie américaine commence à devenir un sujet de préoccupation pour les Européens. De 1,07 dollar au début de l'année 2017, la monnaie américaine est passée aux alentours de 1,24 dollar ces derniers jours, un mouvement qui s'est accéléré en fin d'année. Une faiblesse également observée face à d'autres devises et défavorable aux entreprises exportatrices européennes et à celles qui réalisent une grande part de leurs profits en devises à l'étranger et qui doivent ensuite les convertir en euros.
La théorie peine à expliquer l'évolution du dollar
Les causes de la faiblesse du billet vert sont loin d'être claires. « Les théories classiques sur la détermination des taux de...
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