Pour la seconde fois en moins d'une semaine, la République islamique s'apprête à violer l'un de ses engagements conclus dans l'accord sur le nucléaire iranien. Après avoir dépassé lundi le seuil de 300 kilogrammes d'uranium faiblement enrichi fixé par le texte, Téhéran a annoncé ce dimanche qu'elle allait enrichir à un degré supérieur aux 3,67 % définis par l'accord. S'il atteint un taux de 90 % d'enrichissement, l'uranium peut être utilisé pour la fabrication d'une bombe atomique, ce que l'Iran dément formellement rechercher. Mais ces violations sont d'autant plus retentissantes que la République islamique avait respecté tous ses engagements depuis la signature de l'accord en juillet 2015, selon les multiples rapports de l'Agence internationale de l'Énergie atomique (AIEA).Lire aussi Pourquoi un sommet Trump-Rohani n'est pas pour demain« Cette action ne signifie pas la fin de l'accord sur le nucléaire », assure pourtant une source diplomatique du Moyen-Orient. « Il s'agit avant tout d'un avertissement lancé à nos partenaires européens. On ne pouvait plus rester la seule partie à respecter intégralement sa part du texte sans que l'autre camp ne fasse quoi que ce soit. Il fallait agir par rapport à notre fierté et pour répondre à la pression exercée par notre peuple. » Signé par l'Iran et les grandes puissances (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne) il y a quatre ans, l'accord sur le nucléaire iranien est...
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