Évidemment, le Medef de Paris ne fait pas de politique. Quand on lui demande quel est le bilan d'Anne Hidalgo, Jean-Louis Schilansky, le patron de l'organisation patronale, fait la moue. Il s'attendait à la question, dit-il, et l'élude donc facilement. Il ne prend pas position, ne donnera pas de consigne de vote, mais on sent bien à l'écouter que les équipes, plutôt de gauche, qui se succèdent depuis vingt ans à la tête de l'Hôtel de Ville ne trouvent pas grâce à ses yeux. « Paris n'est pas dans le peloton de tête des capitales avec New York Londres, Shanghai et Tokyo, regrette-t-il. La ville est à la neuvième place pour le PIB par habitant et la 15e, selon les classements, pour l'innovation. Nous souhaitons que Paris devienne une capitale mondiale, une capitale globale. Car New York, Londres, Shanghai et Tokyo ne resteront pas sur place. »C'est pourquoi le Medef Paris a présenté, mercredi, cinq propositions aux candidats, actuels et futurs. Au siège de l'organisation patronale, on observe que, s'il y a déjà un bon paquet de postulants sur la ligne de départ, les initiatives pour soutenir l'économie parisienne font pâle figure aux côtés des idées pour verdir la capitale, supprimer le périphérique ou multiplier les pistes cyclables. Le Medef s'est donc mis à la tâche. Première des propositions : mesurer et piloter l'attractivité parisienne. « Nous ne sommes pas pour la décroissance, nous voulons une ville vibrante », s'enflamme...
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