C'est comme si Alger se dédoublait, ce soir de vendredi 6 décembre, évoluant dans deux réalités parallèles. La journée marquée, comme depuis le 22 février, par des manifestations à travers plusieurs villes du pays refusant les élections présidentielles du 12 décembre, s'est achevée sur la diffusion en direct du tout premier débat entre candidats à ce même scrutin. « Un débat historique », « un tournant démocratique », « la voie vers le changement », « le monde entier nous regarde », etc. Les présentateurs des diverses chaînes de télévision n'ont pas économisé éloges et effets de style en « chauffant » l'ambiance du pré-débat ! Mais le show était-il au rendez-vous ? Lire aussi Algérie - Zoubir Arous : « Il y a un avant et un après 22 février »Un vrai-faux débat L'arrivée des cinq candidats, tout sourire, au luxueux Centre international des conférences, sur la côte ouest d'Alger, sous les flashs des photographes et les caméras nombreuses, entourés de bodyguards et de leurs assistants, se voulait très « télévisuelle ». Mais dès le lancement du « débat historique » à 19 heures tapantes, c'est la douche froide. Le dispositif imposé par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) semble aussi crispé que les traits des cinq candidats et des quatre journalistes chargés d'animer ce « tournant démocratique ». Donc quatre journalistes (représentant l'ENTV, la chaîne...
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