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Kenya, le si long chemin des féministes #4: ce tabou de l'avortement
information fournie par Le Point 25/09/2019 à 16:40

Le 6 février 2019, la Kenyane Caroline Mwatha Ochieng, 37 ans, est portée disparue. Cerclée de boucles acajou, sa bouille rieuse est placardée sur des affiches barrées de la mention « Missing person » (« personne disparue »). Elle est originaire de Dandora, un bidonville à l'est de Nairobi mangé par une immense décharge à ciel ouvert où vivraient plus de 150 000 personnes, si loin et si proche du « Manhattan » de la capitale ou de ses beaux quartiers modernes et arborés. Caroline Mwatha Ochieng est une militante des droits de l'homme, connue pour son engagement contre les traitements abusifs des personnes en garde à vue. Alors, on commence à s'interroger. L'activiste serait-elle allée trop loin ? Aurait-elle pu être éliminée ? Les spéculations se propagent sur les réseaux sociaux. Six jours plus tard, pourtant, un communiqué de la police annonce sa mort à la suite d'un avortement clandestin. La jeune femme était enceinte de cinq mois. Les résultats préliminaires de l'autopsie imputent le décès à un saignement excessif lié à une rupture de l'utérus.Lire aussi Kenya, le si long chemin des féministes #3 : la marche contre les féminicidesSept décès par jour à la suite d'un avortement à risqueL'événement jette en quelques jours une lumière crue sur les avortements clandestins, qualifiés aussi d'avortements non médicalisés ou d'avortements à risque. L'Organisation mondiale de la santé définit ce dernier comme « une...

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