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Jean-Louis Debré: «Il y a en moi des cellules de Westhoffen»
information fournie par Le Point 04/12/2019 à 10:56

Une enquête préliminaire est ouverte à Westhoffen. Après Herrlisheim en 2018, Quatzenheim en début d'année, c'est au tour de ce petit village du Bas-Rhin d'être victime d'une attaque antisémite. 107 stèles tombales, sur les 700 que compte le cimetière du village alsacien, ont été profanées mardi 3 décembre. Des croix gammées taguées à la bombe aérosol noire, ainsi que le chiffre 14, signe de la mouvance du suprémaciste blanc. Après les condamnations de ces actes par le président de la République Emmanuel Macron, le Premier ministre Édouard Philippe et le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, c'est au tour de l'ex-président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré de dire son indignation. Les tombes de ses ancêtres, qu'il évoque dans son livre Une histoire de famille (Robert Laffont), ainsi que celles de la famille de l'ancien président Léon Blum ont été saccagées. Jean-Louis Debré se rendra sur place en fin de matinée.Le Point : Quel lien particulier entretenez-vous avec ce village ?Jean-Louis Debré : Ce petit village de Westhoffen est celui qui a été choisi par ma famille originaire de Bavière au moment de la Révolution. Elle s'est installée là, dans la banlieue de Strasbourg, car les juifs avaient le droit de travailler à Strasbourg mais pas d'y vivre. Dans ce petit village, il y avait deux grandes familles, entre lesquelles on retrouve des liens de parenté, celle de Léon Blum et la famille Debré. En 1870,...

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