La réponse de l'Iran était attendue après que des bombardiers américains ont frappé au cours de la nuit de samedi à dimanche trois sites nucléaires iraniens, marquant l'entrée directe des Etats-Unis dans le conflit qui oppose Israël à l'Iran.
L'Iran, qui répond depuis le 13 juin aux frappes israéliennes par des tirs de missiles sur des villes israéliennes, a dénoncé une "grave violation du droit international" de la part des Etats-Unis, promettant de se défendre.
LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS :
08h31 - Le président sud-coréen, Lee Jae Myung, a déclaré lundi que la situation au Proche-Orient était "très urgente" et que les marchés financiers devenaient instables en raison d'une incertitude croissante.
"Tout d'abord, la situation au Moyen-Orient est très urgente. Je pense que tous les ministères, y compris la présidence, devraient mettre en place un système de réponse d'urgence pour réagir rapidement", a-t-il dit à ses principaux secrétaires.
08h24 - Les récentes actions hostiles des Etats-Unis ont élargi le champ des cibles légitimes des forces armées iraniennes, a déclaré Ebrahim Zolfaqari, porte-parole du commandement central de l'armée iranienne dans une vidéo diffusée lundi.
"Monsieur Trump, le joueur, vous pouvez commencer cette guerre, mais nous serons ceux qui y mettront fin", a-t-il déclaré en anglais à la fin d'une déclaration préenregistrée, où il a également dit que les Etats-Unis devraient s'attendre à de lourdes conséquences après leur décision de frapper l'Iran.
08h25 - Le président russe, Vladimir Poutine, doit rencontrer ce lundi à Moscou le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi, rapporté l'agence russe Interfax, citant un conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov.
08h01 - L'armée israélienne dit avoir frappé six aéroports dans l'ouest, l'est et le centre de l'Iran.
07h49 - Dix membres des Gardiens de la révolution auraient été tués lors des frappes israéliennes de dimanche contre la province iranienne de Yazd, rapporte lundi l'agence Tasnim.
07h38 - L'Iran et la Russie coordonnent leurs positions sur le conflit au Proche-Orient, rapporte lundi l'agence de presse Tass citant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, en visite à Moscou.
07h26 - "Nous allons poursuivre l'enrichissement de l'uranium, personne ne peut nous dicter ce qu'il faut faire", a déclaré à la presse allemande le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht Ravanchi, cité par l'agence Tasnim.
06h46 - L'Iran a exécuté un détenu nommé Mohammadamin Shayesteh, condamné à mort pour avoir collaboré avec le Mossad, l'agence de renseignement israélienne, rapporte lundi l'agence de presse semi-officielle Tasnim.
06h44 - L'armée israélienne dit frapper actuellement des sites d'infrastructures militaires à Kermanchah, dans le nord-ouest de l'Iran.
05h05 - La Corée du Nord a fermement condamné lundi les frappes américaines menées en Iran, estimant qu'il s'agissait d'une grave violation des intérêts sécuritaires et des droits territoriaux d'une Etat souverain, a rapporté l'agence de presse nord-coréenne KCNA.
"(Nous) dénonçons fermement l'attaque des Etats-Unis contre l'Iran qui a violemment piétiné l'intégrité territoriale et les intérêts sécuritaires d'un Etat souverain", a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par KCNA.
"La communauté internationale devrait faire entendre sa voix pour condamner et rejeter unanimement les actes de confrontation des Etats-Unis et d'Israël", a-t-il ajouté.
03h56 - Donald Trump a déclaré sur les réseaux sociaux que "des dégâts monumentaux (avaient) été causés à tous les sites nucléaires en Iran".
"Les dégâts les plus importants ont été causé profondément sous terre", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.
02h13 - L'Australie soutient les frappes menées par les Etats-Unis en Iran, a déclaré la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong, ajoutant que Canberra appelait à la désescalade et au retour à la diplomatie.
"Nous soutenons l'action des Etats-Unis visant à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire", a-t-elle déclaré.
L'Australie, comme d'autres pays, appelle l'Iran à revenir à la table des négociations. "Nous ne souhaitons pas voir une escalade", a dit Penny Wong.
02h11 - Les prix du pétrole ont atteint lundi leur plus haut niveau depuis le mois de janvier après les frappes menées par les Etats-Unis en Iran durant le week-end.
Le Brent progressait de 2,44% à 78,89 dollars le baril, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) avançait de 2,53% à 75,71 dollars.
01h29 - La Chine a estimé que l'attaque des Etats-Unis ayant visé des sites nucléaires iraniens avaient entaché la crédibilité de Washington et que Pékin craignait de voir la situation "devenir hors de contrôle".
L'ambassadeur chinois auprès des Nations unies, Fu Cong, a déclaré que toutes les parties devaient réfréner leur "pulsion de force, éviter d'exacerber les conflit et de jeter de l'huile sur feu", a rapporté la télévision publique chinoise CCTV.
L'Iran a été touché "mais la crédibilité des Etats-Unis a également été entamée, tant comme pays que comme partie à toute négociation internationale", a dit Fu Cong.
00h23 - Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré qu'il discuterait avec le président russe, Vladimir Poutine, des menaces et des défis communs, a rapporté l'agence de presse semi-officielle iranienne SNN.
23h38 - Les premiers ressortissants français rapatriés d'Israël sont arrivés dimanche soir à Paris en provenance d'Amman, en Jordanie.
Un Airbus A320 opéré par la compagnie allemande LEAV Aviation a atterri à l'aéroport d'Orly avec 160 personnes à son bord.
"160 Français rentrés ce soir d'Israël. Deux autres vols à venir, et dès demain, nos avions militaires seront engagés. Merci à nos équipes mobilisées 24/24. La France reste aux côtés de tous ses ressortissants", a écrit le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur le réseau social X.
23h01 - Donald Trump a évoqué dimanche la possibilité d'un changement de régime en Iran après les frappes menées par les Etats-Unis contre des sites militaires iraniens durant le week-end.
"Il n'est pas politiquement correct d'utiliser le terme 'changement de régime', mais si le régime iranien actuel n'est pas en mesure de rendre sa grandeur à l'Iran, pourquoi n'y aurait-il pas un changement de régime?", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.
(Rédaction de Reuters)
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