Jean-Paul Delevoye n'a pas résisté à la polémique. Le haut-commissaire aux retraites a finalement présenté sa démission lundi, mais les révélations le concernant ne s'arrêtent pas pour autant. Le Monde explique ainsi qu'il aurait bénéficié de « l'indulgence » du secrétariat général du gouvernement, qui connaissait sa rémunération avant son entrée au gouvernement mais qui a failli dans ses missions de contrôle pour faire appliquer la loi.« Ma situation avait été validée en 2017, je n'ai pas pensé qu'il y aurait un problème », a ainsi glissé Jean-Paul Delevoye au moment d'annoncer sa démission, confessant un « excès de confiance, il s'agissait d'activités dans le domaine de l'éducation ». Des activités multiples qu'il avait néanmoins omis de cocher sur sa déclaration d'intérêts transmise à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), avant de rectifier le tir et d'en ajouter dix autres aux trois inscrites à la base.Lire aussi Delevoye, l'inéluctable démission !« Du jamais-vu »Jean-Paul Delevoye a également démissionné de son rôle de président d'honneur du think tank Parallaxe, émanation du groupe d'enseignement privé IGS, qu'il occupait depuis janvier 2018 et rémunéré plus de 5 000 euros par mois. Ce cumul était connu du secrétariat général du gouvernement, rattaché au Premier ministre, et avait été validé par Matignon lorsqu'il a été nommé haut-commissaire à la...
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