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"De l'essence sur un incendie" : Bruno Le Maire rejette un deuxième "quoi qu'il en coûte" face à la crise énergétique
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/03/2022 à 11:37

Le ministre plaide pour une "aide appropriée" aux populations les plus touchées par la flambée des prix, sans basculer dans un plan d'aides massives qui aggraverait le "choc inflationiste".

Bruno Le Maire, le 2 mars 2022, à Paris ( AFP / Eric PIERMONT )

Bruno Le Maire, le 2 mars 2022, à Paris ( AFP / Eric PIERMONT )

Pendant que le gouvernement planche sur le "plan de résilience" pour les entreprises touchées par le conflit en Ukraine, Bruno Le Maire a une nouvelle fois écarté la piste d'un nouveau "quoi qu'il en coûte", deux ans après le début de la crise sanitaire du Covid-19.

"J'entends parfaitement ceux qui me disent 'Il faut refaire un deuxième quoi qu'il en coûte", mais je leur dis 'Ce n'est pas la bonne réponse'. Le 'quoi qu'il en coûte' était la bonne réponse à la crise du Covid, ce ne serait pas la bonne réponse à la crise énergétique de 2022. Cela ne ferait qu'alimenter l'augmentation des prix et l'inflation dont souffrent tellement nos compatriotes. Cela reviendrait à jeter de l'essence sur un incendie. Cela aggraverait un choc inflationiste déjà extrêmement pénalisant pour nos compatriotes", a lancé le ministre de l'Economie et des finances, mercredi 9 mars, en ouverture de la conférence ministérielle "Renforcer l’autonomie énergétique européenne et réussir la transition écologique".

"Solutions de long terme"

A l'occasion de son premier déplacement de campagne, Emmanuel Macron avait annoncé que les aides gouvernementales sur l'essence seraient "améliorées" autour d'une "approche indemnité kilométrique et indemnité inflation" pour faire rapidement face à la flambée des prix des carburants.

Graphique montrant l'évolution du prix de vente du gazole, du Sans plomb 95 et du Sans plomb 98 en France de janvier 2016 à mars 2022 ( AFP /  )

Graphique montrant l'évolution du prix de vente du gazole, du Sans plomb 95 et du Sans plomb 98 en France de janvier 2016 à mars 2022 ( AFP / )

"Nous apporterons une aide appropriée à tous ceux qui sont les premières victimes de cette flambée des prix du carburant", a pour sa part abondé Bruno Le Maire. "Nous voulons apporter une réponse à ceux qui sont les plus touchés. Quand vous faites face à une crise systémique, il faut pas multiplier les réponses de court terme sans se demander quelles sont les solutions de long terme. Il faut savoir l'issue de long terme pour définir les bonnes solutions de court terme. C'est ce que nous avons fait face à la crise du Covid. Nous avons mis en place le quoi qu'il en coûte et ça a marché", a t-il commenté, au sujet d'un plan qu'il ne souhaite toutefois pas reproduire pour la crise énergétique.

Le ministre dit ainsi vouloir éviter la stag-flation qui avait suivi le choc pétrolier de 1973, où la réponse avait conduit les banques centrales à augmenter les taux et à "tuer la croissance". "C'est précisément ce que nous voulons éviter", estime t-il.

35 commentaires

  • 10 mars 08:59

    kool21, vous m'en apprenez de belles, ainsi la france serait en guerre? mais dites-moi contre qui et depuis quand ?


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