« Basculement des mondes et pratiques de dévulnérabilisation », voilà qu'en termes complexes ces choses-là sont dites, mais les Ateliers de la pensée, troisième édition, ne se coulent pas facilement dans les moules. Ils s'efforcent bien plutôt d'inventer depuis deux éditions déjà (2016, 2017) leurs propres chemins pour « scruter le présent et le futur de notre monde à partir de l'Afrique ». Cette troisième série de débats aura pour nouveau décor le musée des Civilisations noires, à moins d'un an de son ouverture, et l'Institut français pour la désormais rituelle « Nuit de la pensée », à suivre en direct de Dakar.Lire aussi Ateliers de la pensée : ce qui s'est dit d'essentiel la première nuitVulnérabilités ? Les ateliers les considèrent dans leur ensemble, « sécuritaires, économiques, politiques, juridiques, symboliques, psychologiques, environnementales et spirituelles », expliquent Achille Mbembé et Felwine Sarr, le duo fondateur de la manifestation qui entend bien y récolter ce qui justement est mis en pratique ici et là pour contrer ces menaces et agressions. Le but est d'inventorier cette « gamme d'actions entreprises par des sujets individuels en situation pour réactiver et relancer les potentiels de vie ». Il sera question de soin, de réparation, post-génocide, notamment, de restitution bien sûr, en présence des auteurs du rapport commandé par Emmanuel Macron sur ce thème.Lire aussi Felwine Sarr et...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer