Ils en ont assez de la corruption, assez d'une administration obsolète, des pénuries dans les hôpitaux et du manque d'argent pour les écoles? Les jeunes Roumains veulent en finir avec une classe politique encore marquée par le passé communiste de leur pays. Ils ont enfin trouvé l'homme qui peut incarner leur colère contre le système et répéter l'expérience « En marche? ! » : Dacian Ciolos, dénommé « le Macron roumain ». Les élections européennes du 26 mai font ainsi bouger la scène politique roumaine. « Nous avons rassemblé 12 000 membres en seulement quatre mois, assure-t-il. En Roumanie, on dit que les gens sont dégoûtés de la politique, mais nous avons été très surpris de voir à quel point ils se sont mobilisés. Toutes les semaines, nous avons des centaines de personnes qui demandent à rejoindre notre parti. »La formation politique de Dacian Ciolos, le Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité (PLUS), n'a vu le jour qu'en décembre 2018. En février 2019, elle s'est alliée à un autre mouvement politique de la jeunesse, l'Union sauver la Roumanie (USR). D'après les sondages, l'alliance USR-Plus issue de nulle part pourrait remporter jusqu'à 20 % des suffrages aux élections européennes. « En marche est un produit français, déclare Dacian Ciolos. À l'est comme à l'ouest de l'Europe, les gens aspirent à un renouveau de la politique. Les électeurs ne se positionnent plus à gauche ou à droite, ce n'est...
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