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D'anciens présidents de la Fed appellent à l'absence de "pressions politiques"
information fournie par Reuters 06/08/2019 à 07:14

D'ANCIENS PRÉSIDENTS DE LA FED APPELLENT À L'ABSENCE DE "PRESSIONS POLITIQUES"

D'ANCIENS PRÉSIDENTS DE LA FED APPELLENT À L'ABSENCE DE "PRESSIONS POLITIQUES"

WASHINGTON (Reuters) - Les quatre anciens présidents de la Réserve fédérale américaine (Fed) encore en vie ont demandé lundi, dans un rare communiqué commun, à ce que la Fed demeure libre de travailler en toute indépendance et sans craindre des représailles politiques.

Donald Trump s'est plaint à plusieurs reprises l'année dernière de l'augmentation des taux décidée par la Fed, reprochant au président de la Fed Jerome Powell des politiques monétaires qui ont selon lui nui à la croissance économique. Le président américain a déclaré qu'il pourrait démettre de ses fonctions Powell, qu'il a lui-même nommé à la tête de la Fed.

"En tant qu'anciens présidents du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, nous sommes unis par la conviction que la Fed et son président doivent être autorisés à agir de manière indépendante et dans l'intérêt de l'économie, libres de toute pression politique à court-terme et, en particulier, sans la menace de révoquer ou reléguer des dirigeants de la Fed pour des motifs politiques", ont écrit Paul Volcker, Alan Greenspan, Ben Bernanke et Janet Yellen dans un tribune publiée par le Wall Street Journal.

Volcker fut nommé président de la Fed par le président démocrate Jimmy Carter avant d'être confirmé au poste par le républicain Ronald Reagan. Greenspan a été choisi par quatre chefs d'Etat différents - Reagan, les républicains Bush père et fils, et le démocrate Bill Clinton.

Bernanke a été nommé par George W. Bush puis à nouveau par le démocrate Barack Obama. Yellen a été nommée par Obama.

La Fed a abaissé mercredi dernier son taux directeur afin de renforcer l'économie américaine face aux risques, pour la première fois depuis la crise financière de 2008.

Donald Trump avait demandé deux jours plus tôt à la Réserve fédérale d'aller au-delà d'une "petite baisse des taux".

Dans un contexte d'escalade des tensions commerciales avec la Chine, qu'il a accusée ce lundi de dévaluer sa monnaie, le yuan, Trump a de nouveau fait mention de la Fed.

"La Chine a fait tomber le cours de sa monnaie à un plus bas pratiquement historique; ça s'appelle de la 'manipulation de la monnaie'. Ça ne vous dit rien, à la Réserve fédérale? C'est une violation majeure qui affaiblira grandement la Chine dans le temps", a écrit le président américain sur Twitter.

(Makini Brice; Jean Terzian pour le service français)

1 commentaire

  • 06 août 07:38

    Trump joue avec le feu..Dans une négociation , il est important de ne jamais humilier publiquement l'adversaire , et c'est pourtant ce qu'il fait...gare au boomerang


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