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Corse: les nationalistes face au piège des municipales
information fournie par Le Point 19/08/2019 à 08:41

C'est un vieux classique dans l'histoire du nationalisme corse : l'union face à l'État et la division dans ses propres rangs. Les élections municipales qui se profilent en mars 2020 ne dérogent pas à la règle. « C'est un éternel bis repetita, souffle un militant autonomiste. Ce bras de fer permanent en interne devient franchement éreintant. »Le nationaliste fait référence à la lutte souterraine qui se joue au sein de la coalition entre autonomistes et indépendantistes qui gouverne la collectivité de Corse depuis 2015. Au c?ur du problème : les désaccords de plus en plus palpables entre Femu a Corsica, le principal mouvement nationaliste, emmené par le président du conseil exécutif, Gilles Simeoni, et ses deux autres partenaires, les autonomistes du Partitu di a nazione corsa (PNC) et les indépendantistes de Corsica Libera. Ces derniers mois, leurs leaders respectifs, Jean-Christophe Angelini et Jean-Guy Talamoni, n'ont pas ménagé leurs critiques dans la presse à l'égard du chef de file de leur majorité, jugé trop frileux, invité à « passer à la vitesse supérieure » en déclinant les « fondamentaux du nationalisme » et à durcir le ton face à l'État. En décembre dernier, la création du parti Femu a Corsica, après plus d'un an de tractations assombries par la sécession de l'une de ses composantes, le PNC, a fait apparaître ces dissensions au grand jour. Le Partitu di a nazione corsa a même choisi de faire bande à part dans...

1 commentaire

  • 19 août 09:54

    C'est normal...chacun joue des coudes pour s'approprier la meilleur part du gâteau...;-)))


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