Une nouvelle tuerie dans les villages dogons de Gangafani et de Yoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, a fait entre une vingtaine et une quarantaine de morts dans le centre du Mali, où le président Ibrahim Boubacar Keïta a récusé il y a quelques jours toute notion de « ?conflit interethnique? ». Le gouvernement a confirmé dans la soirée le bilan provisoire de trente-huit morts et informe la population d'une autre « ?attaque? », ou plutôt d'une embuscade dans laquelle ont été pris les Fama, les forces militaires maliennes, qui a eu lieu à Gossi.Lire aussi Massacre au Mali : le pays entre guerre civile et balkanisationLire aussi Mali : quand Barkhane se déploie près de la frontière du Burkina FasoUn bilan provisoire de 38 mortsLe procureur du pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme, Boubacar Sidiki Samaké, a dressé un « ?bilan provisoire de 14 morts? ». Il a néanmoins appelé à la prudence, « ?pour éviter la polémique regrettable autour du bilan de Sobane Da? ». Il faisait référence à un village dogon proche de Bandiagara, où une attaque le 9 juin a fait 35 morts, dont 24 enfants, alors qu'un précédent bilan avait mentionné au moins 95 morts et 19 disparus.Une source militaire malienne a pour sa part cité un bilan de « ?40 civils tués? » lors de ces attaques « ?dans les villages de Yoro et de Gangafani? », des estimations confirmées par des élus...
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