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Carlos Ghosn: Nissan, un an de crise
information fournie par Le Point 19/11/2019 à 06:44

Ventes et bénéfices en chute nette, valse des têtes au sommet du groupe, fusion avortée de Renault avec Fiat Chrysler, plan de restructuration, tempête Brexit autour de l'usine de Sunderland?, l'année 2019 a été une « annus horribilis » pour le constructeur japonais. Sans compter le procès de Carlos Ghosn, arrêté le 19 novembre 2018 pour malversations financières, qui perturbe régulièrement la vie de l'entreprise nippone car il sollicite ses dirigeants et ses avocats. La semaine dernière, lors d'une conférence de presse expéditive pour présenter ses résultats du premier semestre, Nissan n'a pas pu dissimuler sa mauvaise santé : une chute de 73 % de son bénéfice net et un profit d'exploitation qui s'écroule de 85 %. Aujourd'hui, la marge opérationnelle du géant de Nagoya (mais dont le siège est à Yokohama depuis 2010) est proche de zéro. L'associé de Renault se prépare donc à réaliser sa plus mauvaise performance depuis onze ans. Guère réjouissant pour le groupe français, qui récolte d'habitude les généreux dividendes du nippon. Au printemps dernier, un plan de réduction de coûts a été annoncé : 12 500 postes doivent être supprimés d'ici à 2023, soit 10 % des effectifs, dans une quinzaine de sites. La France, sans usine Nissan, n'est pas touchée. Le sort du site de Sunderland, au Royaume-Uni, qui produit le SUV Qashqai et emploie 7 000 personnes, dépend de l'accord de divorce entre Londres et Bruxelles.Pour son...

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