Une scène résume Theresa May, qui a annoncé ce vendredi qu'elle démissionnerait le 7 juin. Elle se passe lors d'une rencontre, à table, avec Emmanuel Macron et ses équipes. Theresa May est entourée de ses conseillers. La Première ministre britannique, soumise aux multiples turbulences de son parti, expose son plan pour parvenir à une sortie ordonnée du Royaume-Uni de l'Union européenne. Du côté français, on soulève une question sous forme de « what if ? », une manière de dire : « Et si ça ne se passait pas comme prévu, quel est le plan B ? »...Theresa May se tait. Son regard se perd dans le vide. Et ce silence dure, dure... « Pas quelques secondes, mais une minute ou deux ! » glisse un témoin. Un incident diplomatique majeur est-il en train de naître pour une simple question banale ? Les Français blêmissent devant cette béance, ce vide intersidéral qui vient d'emplir la pièce, dont surgit seulement le bruit des couverts sur les assiettes. La guerre de Cent Ans va-t-elle redémarrer pour une simple question sur un possible plan B ? Et puis, soudain, Theresa May reprend la parole comme si de rien n'était et déroule exactement les mêmes arguments, comme si la question n'avait jamais été posée... Comme s'il n'était pas envisageable qu'elle puisse échouer, comme si tout devait se passer exactement comme elle l'avait prévu. Une forme d'enfermement extrêmement troublant qui jette une drôle de lumière sur la locataire...
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