« Macron vient tout juste de dire qu'il acceptait d'héberger les migrants de l'Aquarius voulant aller en France ? Eh bien, il en a mis du temps ! » Estefania, 35 ans, dirige un des restaurants de la Riviera valencienne, l'élégante avenue littorale, non loin du pavillon Mers y Vents ( Mers et vents) qui héberge plus d'un demi-millier de journalistes aux abords de la zone portuaire. Cette femme élégante se dit « très fière » que sa ville reçoive les 630 rescapés auxquels l'Italie a fermé ses ports. « Moi, je me mets dans leur peau. Tout cela n'est pas une question de race ou de religion, ce sont juste des gens qui ont quitté leur pays parce qu'ils y vivaient mal et ne pouvaient subvenir à leurs besoins. Alors, moi, oui, je suis fière et enchantée que ma ville ait accepté de montrer l'exemple. »
De manière générale, la troisième ville du pays ? qui se sait scrutée d'un peu partout ? se montre accueillante envers les passagers du navire humanitaire. Ces derniers jours, on a assisté à des manifestations de soutien dans le centre-ville. La mairie, contrôlée par la gauche, a affiché sur son fronton « Ville de réfugiés, nous voulons vous accueillir ». La Ville de Valence a eu à c?ur d'apparaître aux yeux du monde comme une terre d'accueil en mobilisant 2 320 personnes, dont des médecins, des policiers, des traducteurs, des volontaires de la Croix-Rouge. « Je pense que l'Espagne a fait un geste fort,...
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