« Pendant que la rue était braquée sur les insignifiants 3B [Bedoui, Premier ministre, Bensalah, chef de l'État intérimaire, et Belaïz, président du Conseil constitutionnel démissionnaire], Gaïd Salah ciblait les trois vraies sources de pouvoir en Algérie », écrit sur son mur Facebook le journaliste et politologue Abed Charef. « Arrêter Toufik Mediène, Athmane Tartag et Saïd Bouteflika, c'est casser le c?ur de l'ancien pouvoir après avoir neutralisé son oligarchie financière. Pour quoi faire? ? Restituer progressivement le pouvoir au peuple, ou bâtir un autre pouvoir de même nature? ? » se demande ce spécialiste de la politique algérienne. Pour le chercheur Adlene Mohammedi, qui publie une série d'observations sur Twitter, le coup spectaculaire de ce samedi serait une « man?uvre grossière » de la part du commandement de l'armée.Lire aussi Saïd Bouteflika, le « vice-roi » de l'ombreL'Algérie peine toujours à sortir de la période Bouteflika« Non seulement cette justice expéditive à des fins de propagande est scandaleuse, mais elle révèle un profond mépris pour le peuple algérien. Les Algériens sont traités comme des charognards avides d'arrestations d'oligarques et de politiciens véreux. On veut les calmer ainsi », écrit Adlene Mohammedi. Et il va plus loin : « À la veille du ramadan, on offre aux manifestants, pour les anesthésier, des hommes en cage déjà évincés du pouvoir afin de permettre à...
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