Il n'est plus permis de douter de la signification du discours que le président par intérim Abdelkader Bensalah a adressé aux Algériens pour offrir une énième occasion de sortie de crise. À la différence des autres offres, cette dernière est inédite, même si elle demeure entourée de suspicion, mais, surtout, elle indique que le rapport de force imposé par les centaines de milliers de manifestants a poussé le pouvoir à reculer sur un point nodal : l'abandon du calendrier constitutionnel de la préparation de la prochaine présidentielle.Lire aussi Algérie : le président de l'Assemblée nationale, Moad Bouchareb, démissionneUn pas de côté s'est imposé... Mercredi 3 juillet au soir, le président par intérim Abdelkader Bensalah s'est adressé aux Algériens. « Les participants au dialogue auront la liberté de discuter et de débattre des conditions à réunir pour garantir la crédibilité du scrutin et aborder l'ensemble des aspects législatif, réglementaire et organisationnel de cette élection, y compris le déroulement du calendrier électoral, ainsi que les mécanismes de son contrôle et de sa supervision », a-t-il déclaré, sortant pour une fois de l'orthodoxie de la « solution constitutionnelle ». Face à la pression des manifestants et à la suite de l'impossibilité d'organiser une présidentielle le 4 juillet selon les modalités de la Constitution, le pouvoir ? civil et militaire ? semble résigné à mettre un...
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