Elle souhaitait de quitter le monastère de la Drôme pour revenir dans sa ville d'origine, Vesoul, en Haute-Saône. La religieuse avait donc demandé un appartement aux Résidences autonomies, une structure pour personnes âgées gérée par le centre communal d'action sociale (CCAS). Sa demande a été acceptée en juillet, mais le CCAS lui a demandé d'enlever son voile et son habit, « par respect des autres résidents et pour ne pas les gêner ». Le cas de cette religieuse a fait polémique. Le maire de Vesoul, Alain Chrétien (Agir), s'est confié au Point.Le Point : Pouvez-vous nous relater précisément ce qui s'est passé ?Alain Chrétien : Cet été, une s?ur catholique a demandé une place au foyer logement géré par le centre communal d'action sociale (CCAS), dépendant donc de la municipalité. Le CCAS a accepté. Mais, sans doute après avoir entendu les 120 résidents de la maison, il est revenu sur sa position et a demandé à la religieuse de retirer son habit. On lui a expliqué qu'elle pouvait garder discrètement une marque de sa foi, mais pas sa tenue. Les services ont argumenté que les signes ostentatoires n'étaient pas acceptés dans la maison. La religieuse a souhaité garder son habit, et donc a quitté la résidence.Ce cas est prévu noir sur banc par le règlement ?Oui, en centrant essentiellement sur les signes ostentatoires. Ce règlement était contraire à la loi de 1905. Mais quand on m'a dit que cette s?ur avait...
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