Ce sont les pires émeutes xénophobes en Afrique du Sud depuis 2008 quand 62 personnes avaient été tuées dans des circonstances similaires. Depuis dimanche soir, des dizaines de commerces, appartenant principalement à des étrangers, ont été vandalisés et brûlés dans la région de Johannesburg, la principale ville du pays, et dans la capitale Pretoria. Plus de 400 personnes ont été interpellées. Signe de la gravité de la situation, Cyril Ramaphosa a pris la parole jeudi soir dans une intervention radiotélévisée à la nation. « Nous savons qu'au moins 10 personnes ont été tuées dans ces violences, une d'entre elles est étrangère », a-t-il déclaré, sans préciser la nationalité. « Des familles ont été traumatisées. Des vies ont été détruites », a ajouté le président Ramaphosa, jugeant « injustifiable » la xénophobie. Et d'essayer de rassurer en arguant que la situation rentrait progressivement dans l'ordre jeudi et en dénonçant la diffusion de « faux vidéos, photos et messages [...] qui provoquent la panique et mettent la vie de personnes en danger ». « Les violences ont fortement diminué. [...] Le temps du calme est venu », a-t-il estimé alors que la police a encore renforcé ses effectifs pour tenter de mettre un terme définitif aux violences xénophobes. « Le seul endroit où un groupe nous donne beaucoup de soucis est Katlehong », un township à une trentaine de kilomètres de Johannesburg », a déclaré...
Afrique du Sud: une afrophobie qui fait des vagues
information fournie par Le Point 06/09/2019 à 08:05
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