C'est un bras de fer qui dure depuis plusieurs semaines entre le président Cyril Ramaphosa et la médiatrice de la République, Busisiwe Mkhwebane. Les faits concernent le contenu d'un rapport explosif qu'a mené la juriste indépendance chargée de contrôler notamment les agissements de l'exécutif. Dans cette enquête, il est explicitement affirmé que le président sud-africain réélu en mai dernier sur la promesse d'éradiquer la corruption aurait trompé le Parlement de façon « délibéré » quand il a répondu à une question de l'opposition sur une donation à sa campagne de 500 000 rands, soit 32 000 euros, faite par un groupe industriel. En résumé, une entreprise lui aurait versé une contribution électorale. Très proche des milieux d'affaires, il n'est pas étonnant de retrouver parmi les financiers de la campagne du chef de l'État de grandes compagnies minières, des institutions financières, des patrons de médias, des banques comme Goldman Sachs, et même la famille Oppenheimer, la plus grande fortune sud-africaine.Lire aussi Afrique du Sud : Ramaphosa veut « éradiquer la corruption »Lire aussi Afrique du Sud : Pravin Gordhan, ce Monsieur Probité à côté de Cyril RamaphosaLa campagne interne de l'ANC au c?ur de l'affaireAu pouvoir depuis un an et demi, le chef de l'État sud-africain s'est fait fort de mettre un terme aux scandales politico-financiers qui ont éclaboussé son parti, le Congrès national africain (ANC) au pouvoir,...
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