« On va se venger ! » Ce lundi matin, à Montpellier, l'une des banques de la place de la Comédie portait encore les stigmates de l'acte XXX des Gilets jaunes du samedi. L'annonce est taguée au feutre jaune, sur une vitrine brisée. Elle fait référence à une rumeur qui a véhiculé au sein des contestataires réunis dans la capitale héraultaise pour un rassemblement national.Dès le départ du cortège, un peu après midi, la manifestation a rapidement dégénéré. Une fois arrivés devant la préfecture, plusieurs individus ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre. Celles-ci ont immédiatement répliqué par d'importants tirs de gaz lacrymogène. L'usage du gaz lacrymogène a été ensuite intensifié en plein coeur du centre-ville, arrosant ainsi régulièrement la place de la Comédie pour tenter de disperser les Gilets jaunes. Rapidement, deux groupes se forment et déambulent autour de l'Écusson, faisant parfois des dégâts importants sur leur passage comme des feux de poubelles, des abris de bus cassés ou même le saccage de l'agence d'une compagnie d'assurance.Lire aussi Qui sont les Gilets jaunes ?Mais le paroxysme des tensions est intervenu après 16 heures. Dans la foule, la rumeur d'un décès se propage. « La mort d'une femme est confirmée », entend-on un peu partout au milieu des différents groupes répartis dans les ruelles autour de la gare Saint-Roch. À 16 h 42, sur Twitter, Jérôme Rodrigues, personnalité...
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