Les yeux ont dû s'ouvrir tout grand dans les bureaux des dirigeants d'Orange, de SFR, de Bouygues et de Free lorsqu'ils ont découvert le cahier des charges du gendarme des télécoms pour l'attribution des fréquences 5G en France. Selon le document soumis à consultation publique lundi 15 juillet, l'Arcep veut favoriser la rapidité du déploiement en imposant des contraintes très strictes, mais propose en échange de réduire le coût des fréquences pour les opérateurs, amputant ainsi les recettes de l'État. Le gouvernement a validé ce principe vertueux, espérant que l'économie tirera profit du nouveau réseau.Concrètement, l'Arcep propose d'attribuer les blocs en deux séquences. D'abord, elle attribuerait entre 40 et 60 MHz par opérateur (sur un total de 310 MHz à répartir), avec un prix fixe et modéré, sous réserve que le FAI (fournisseur d'accès à Internet) s'engage à mener un déploiement plus vertueux. L'objectif : éviter de reproduire les cafouillages du lancement de la 4G entre 2012 et 2015, lorsque les opérateurs avaient investi des milliards d'euros pour les licences et étaient en difficulté pour respecter leurs obligations de déploiement. Sur ce premier bloc, l'Arcep est donc prête à zapper des enchères lucratives pour l'État afin que les opérateurs préservent leur capacité d'investissement dans les infrastructures. Il n'y aura pas d'excuses en cas de retard? !Un pari risquéPour la seconde phase...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer