Il n'est pas un roi comme les autres. Entre son grand-père, Mohammed V, qui avait assuré les débuts de l'ère de l'indépendance, et son père Hassan II, qui instaura au Maroc l'un des régimes les plus stricts et autoritaires de la région, Mohammed VI devait trouver sa place et laisser son empreinte sur le Maroc du XXIe siècle, entre vision déterminée de progrès et libéralisation maîtrisée.Un carrefour à ne pas rater pour au moins quatre raisons. Premièrement, parce que le Maroc est le pays de la région qui a été le moins ébranlé par la vague de contestations populaires traditionnellement appelées « Printemps arabes » mais n'en est pas calmé pour autant après le mouvement du 20 Février (mouvement de contestation né le 20 février 2011, qui a abouti à l'instauration par référendum d'une nouvelle Constitution accordant davantage de droits politiques), et celui du Hirak dans le Rif (mouvement de protestation né fin 2016 dans le Nord, portant des revendications sociales et économiques).« Peu de Marocains réclament le départ du roi »Deuxièmement, car peu de Marocains réclameraient le départ du roi. En revanche, ils surveillent et observent la montée en puissance du prince héritier Hassan (il ne porte pas de numéro tant qu'il n'est pas roi), ce qui interroge sur la manière dont le roi compte poursuivre son règne dans les années à venir. Troisièmement, parce que les élections communales-régionales-législatives...
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