Violences à Sarcelles et Barbès : ce que les policiers ont enduré

information fournie par Le Point 24/07/2014 à 09:11

Un policier mordu à l'oreille, des épaules couvertes de bleus, de nombreux policiers blessés. Le site d'actualités Atlantico a eu accès aux comptes rendus des compagnies de CRS qui se sont rendues sur le terrain samedi dans le quartier de Barbès à Paris et dimanche à Sarcelles. Leur objectif était de faire respecter l'interdiction de manifester prise par le préfet, et d'éviter les troubles à l'ordre public. Peine perdue. Les manifestations pro-palestiniennes ont bien eu lieu et la guérilla urbaine qui s'en est suivie a pris le dessus sur les forces de sécurité, qui ont eu bien du mal à se faire respecter, et regretté de ne pas avoir eu les moyens nécessaires. Les violences de Barbès Samedi 19 juillet, 15 h 30, dans le quartier Barbès, à Paris . Quatorze compagnies de CRS sont mobilisées et postées à des endroits stratégiques. "Certains responsables policiers, mezza voce, pensent que la zone autour de Barbès aurait pu être sécurisée totalement", relate Atlantico. Les manifestants - des casseurs, selon les CRS - sont "structurés comme des maquisards". Et attaquent la compagnie de CRS de Darnetal à coups de bouteilles de verre. Les policiers répliquent et lancent des grenades, affirment-ils. Les CRS envoient 380 MP7 (des grenades fumigènes) pour se défendre. Les combats sont violents. Sur les 68 policiers que compte la compagnie, la moitié d'entre eux est blessée. Leur équipement de protection (casques, visières,...

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