Stations-service à sec : les taxis demandent "à être prioritaires" tout comme les véhicules de secours information fournie par Boursorama avec Media Services 10/10/2022 à 14:39
Sur France info ce lundi 10 octobre, la FNDT a affirmé avoir envoyé une demande au ministère de l'Intérieur afin que les taxis soient "prioritaires sur les stations-service", au même titre "que tous les véhicules de secours", car "les taxis font partie intégrante de la chaîne de soin".
Les chauffeurs de taxi pâtissent tout particulièrement de la crise des carburants. Sur France info ce lundi 10 octobre, ils ont demandé, par la voix du porte-parole de la Fédération nationale du taxi (FNDT), Gilles Alonso, "à être prioritaires sur les stations-service", au même titre "que les médecins, les infirmières, les ambulanciers, tous les véhicules de secours", car "les taxis font partie intégrante de la chaîne de soin".
"On est conventionnés par l'Assurance maladie et on transporte des malades dans les hôpitaux. En fonction de certaines pathologies, je pense aux insuffisances rénales et aux personnes qui sont dyalisées, ce sont des transports qu'on ne peut pas annuler ou reporter", a-t-il souligné.
Ainsi, la FNDT a envoyé un courrier au ministère de l'Intérieur vendredi demandant à ce que les chauffeurs de taxis soient "prioritaires sur les stations et, dans les cas où la pénurie est vraiment accentuée, à avoir des stations réservées". "On espère avoir des réponses d'ici le milieu de semaine", a ajouté Gilles Alonso.
La situation va "s'améliorer tout au long de la semaine", promet Borne
Dimanche en marge d'un déplacement en Algérie, Elisabeth Borne a assuré que les tensions d'approvisionnement en carburants dans les stations-service allaient "s'améliorer tout au long de la semaine", à mesure de l'arrivée de "livraisons" issues notamment des "stocks stratégiques" français.
"Nous avons libéré des stocks stratégiques" de carburants "pour alimenter les stations-service" et "ces livraisons arrivent progressivement", a-t-elle poursuivi. "Les mesures que nous avons prises ont permis d'augmenter les livraisons de 20% par rapport aux flux habituels", a encore précisé la cheffe du gouvernement, disant suivre l'évolution "de très près".
Le mouvement de grève dure depuis une dizaine de jours dans des raffineries et des dépôts de carburants, générant des ruptures d'approvisionnement. Selon le ministère de la Transition énergétique, 29,7% des stations-service connaissaient des difficultés sur un produit au moins dimanche à 15h, contre 21% samedi. Les tensions se cristallisent dans les Hauts-de-France, où 54,8% des stations sont touchées, et en Ile-de-France, avec 44,9%.